C’est une décision qui est tombée sans crier gare, au détour d’une circulaire de la Cnaf sortie le 5 juin 2019, votée par le conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), sur proposition de la commission d’action sociale : l’augmentation annuelle de 0,8 % du taux de participation familiale aux établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) entre 2019 et 2022. Une décision applicable dès le 1er septembre 2019, avec un délai de montée en charge de deux mois, puis, par la suite, au 1er janvier de chaque année.
Certes, le barème n’a pas évolué depuis 2002, comme le rappelle Vincent Mazauric, directeur général de la Cnaf, dans cette circulaire. Il n’empêche que cela ne pouvait tomber plus mal étant donnée la proximité des élections municipales. « Augmenter ce barème par deux fois juste avant les élections municipales, c’est faire preuve d’un total manque de considération pour les problématiques des élus ! Les familles ne vont pas aller chercher d’où vient l’augmentation », s’étrangle Elisabeth Laithier, co-présidente de la commission petite enfance de l’Association des maires de France (AMF), et adjointe au maire de Nancy, en charge de la petite enfance.
Problèmes techniques insolubles
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