Fin 2018, le gouvernement a décidé de bouter le chauffage au fioul hors des logements résidentiels en instaurant une prime à la conversion des chaudières. Problème : la mesure ne concerne que les logements individuels, alors que le parc d’habitations parisien est composé à 80 % de copropriétés.
La ville de Paris et l’Agence parisienne du climat (APC) ont donc décidé de procéder à leur façon, en commençant par une étude inédite visant à identifier, puis mobiliser les copropriétés chauffées au fioul. Réalisée sur six mois, d’octobre 2018 à mars 2019, elle s’est d’abord appuyée sur le croisement de plusieurs jeux de données ; cela a notamment été permis par l’ouverture de celles relatives à l’énergie (1).
Freins à la transition
« Nous avons pu croiser les données issues du registre national ...
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Gazette des Communes
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