Elle en était la vice-présidente depuis plusieurs années. Alexandra Siarri a succédé le 20 juin dernier à Chantal Uytterhaegen à la tête du réseau France médiation.
Agée de 47 ans, cette élue sans étiquette, adjointe au maire de Bordeaux en charge de la ville de demain, de la cohésion sociale et territoriale, prend donc la tête du premier réseau français de médiation sociale à un moment où le secteur est en plein essor. Initialement conçue pour retisser le lien social, accompagner les plus fragiles et apaiser les tensions dans l’espace public, la médiation investit aujourd’hui de nouveaux champs, comme les transports publics, les établissements scolaires et même les hôpitaux.
Signe de cette transformation, la médiation sociale a franchi un pas dans la professionnalisation en devenant le premier métier du travail social à avoir décroché en décembre 2016 une norme métier par l’AFNOR, qui s’est traduite par un référentiel de certification.
Interrogée par la Gazette, la nouvelle présidente de France médiation voit dans ce métier innovant un « outil révolutionnaire » pour réorganiser le service public.
Vous venez d’être élue à la tête de France médiation. Quelles sont vos intentions ?
Je suis très heureuse et très fière de prendre la présidence de ce réseau composé de grands professionnels. La médiation sociale a connu dans la dernière période de grandes transformations. Elle s’est professionnalisée avec la norme-métier et nous venons de remettre les premières ...
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