Au sein des Interconnectés qui soufflent leur dixième bougie cette année, tous les sujets chauds peuvent être mis sur la table, ainsi que les difficultés rencontrées. « Ce sont les territoires eux mêmes qui fixent les modalités de travail et les thèmes à prioriser », a rappelé Karine Dognin-Sauze, présidente des interconnectés et vice présidente du grand Lyon, avant de citer pèle-mêle la fibre optique, l’Open data, l’Internet des objets (IoT) ou l’intelligence artificielle…
Cette 10ème année d’existence étant aussi l’occasion de « se réinterroger pour aller encore plus loin ». Relations avec le privé, données d’intérêt général, dématérialisation des services publics… Passage en revue des évolutions constatées et des dossiers chauds sur lesquels planchent les collectivités.
Le positionnement par rapport au privé
« En 10 ans de fabrique de la ville, nous constatons un changement de paradigme dans les relations avec le privé », a déclaré sans détour Francky Trichet, adjoint au maire et conseiller métropolitain à la ville et la métropole de Nantes.
En effet, avec son ambitieuse charte de la data, sans valeur légale « mais avec un engagement moral », la métropole de Nantes se positionne sur des enjeux tels que la souveraineté des données, la sobriété (ne pas collecter et ne pas stocker plus de données que nécessaires), la transparence des algorithmes et l’intelligence artificielle. Elle compte décliner les valeurs de cette charte via les clauses qu’elle intégrera dans ses appels d’offres.
De son côté, le syndicat mixte Val d’Oise numérique a été l’un des premiers à imposer aux délégataires de verser une redevance afin de développer les services à destination des usagers. « On nous disait que ce n’était pas très légal, et maintenant
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Gazette des Communes
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