Les organisations syndicales ont eu, mardi 18 juin tôt dans la matinée, un avant goût des débats qui allaient suivre avec le secrétaire d’État en charge de la fonction publique. Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Olivier Dussopt, a rassuré, de nouveau, sur le fait qu’il n’y aurait pas de décorrélation du point d’indice. Mais confirmé aussi qu’il n’y aurait pas de dégel du point, une demande pourtant lancinante des syndicats.
#TDInfos @olivierdussopt Réforme de la fonction publique : « Nous ne dégèlerons pas le point d’indice des fonctionnaires. » pic.twitter.com/2BGU6EFFcA
— Public Sénat (@publicsenat) 18 juin 2019
« Nous avons eu l’occasion à plusieurs reprises de dire que ce n’était pas la méthode que nous voulons retenir car cela représente un coût collectif très important pour un apport individuel relativement faible. »
Et d’étayer : « Quand on augmente le point d’indice de 1 %, cela coûte deux milliards d’euros de dépense publique et c’est 14 euros d’augmentation pour un agent de la fonction publique qui gagne moins de deux mille euros. C’est toujours bon à prendre mais c’est peu par rapport au coût collectif. »
Pour lui, le bilan des mesures salariales de 2018 est bon, avec « le déploiement du protocole parcours professionnel carrières et rémunération [PPCR], la défiscalisation des heures supplémentaires » mais aussi l' »élargissement de la prime d’activité » et la « création de la prime de précarité » à venir. Cette dernière est prévue dans le projet de loi de transformation de la fonction publique. « D’autres mesures catégorielles s[er]ont soumises aux syndicats », le 2 juillet prochain, date à laquelle a été fixé le rendez-vous salarial.
« Pouvoir de vivre »
Les syndicats continuent d’espérer que le secrétaire d’État y annoncera des mesures significatives. Ce mardi 18 juin, ils ont,
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