En ce vendredi du mois d’avril, il n’y a pas foule devant la gare SNCF de Bagnères-de-Luchon. Tout au plus quelques lycéens attendant un car scolaire devant ce long bâtiment à la peinture écaillée. Un peu plus loin, le long des voies ferrées, l’herbe pousse en toute tranquillité. Bienvenue dans une ville où la ligne ferroviaire a été supprimée. Il y a quelques années, le train irriguait encore cette vallée, terminant sa course dans celle que l’on surnomme « la reine des Pyrénées ». Il faut dire qu’avec ses thermes et la station de ski de Luchon-Superbagnères directement accessible par télécabine, cette ville possède de beaux atouts. Près de 22 000 curistes y viennent chaque année, malgré l’absence de desserte ferroviaire. « L’arrêt de la ligne a ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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Quand les services publics s’en vont
Sommaire du dossier
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