[Argenteuil, Val-d’Oise, 110 500 hab.] La mairie d’Argenteuil a choisi de s’attaquer à bras-le-corps à la radicalisation. Fini les tabous dans cette ville de la banlieue parisienne : les élus mais aussi les agents osent désormais nommer ce que beaucoup préfèrent encore passer sous silence. « Argenteuil est une ville jeune, les risques d’embrigadement des populations en rupture sont réels, souligne Christine-Louise Sadowski, directrice de la prévention, de la tranquillité publique et de la sécurité civile. En 2018, lorsque nous avons rédigé notre stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance, il nous est apparu indispensable d’y inclure la radicalisation. »
Plan gouvernemental de lutte contre la radicalisation
Cette politique portée par le maire, Georges Mothron, s’inscrit dans la droite ligne du plan gouvernemental de lutte contre la radicalisation, présenté en février 2018, qui vise à replacer les collectivités au cœur du système. En septembre 2018, un plan d’action de prévention des discriminations et de l’extrémisme violent a donc été élaboré à Argenteuil pour 2019. Il se décline en trois axes : la formation des agents, la rédaction d’un guide pratique à usage des managers et des actions de sensibilisation à l’attention des habitants. « Pour lutter contre les discriminations ethniques et religieuses, il faut d’abord disposer d’un socle sémantique commun. Nous avons donc recruté un chargé de mission
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