Dans le centre Joëlle-Prudhomme, à Rueil-Malmaison, l’art-thérapeute Déborah Vincent accompagne le coup de pinceau des enfants bien au-delà du cadre, comme s’il était sur le point de prendre son envol. Son credo ? « La libération du geste. » Un poste très inhabituel en accueil de loisirs, et pour cause ! Rueil-Malmaison (78 200 hab., Hauts-de-Seine) est l’une des deux seules du pays, avec Paris, à être gestionnaire d’accueils de loisirs ouverts aux enfants handicapés et valides à parité. Créé en 2005, celui-ci est un pionnier du genre. « A l’époque, c’est un groupe de parents qui en a eu l’idée. Ils sont allés à la rencontre du maire, et ils l’ont convaincu », résume Catherine Meunier, coordinatrice « loisirs et handicap » à la mairie de Rueil-Malmaison.
Taux d’encadrement renforcé
Dès le départ, l’objectif était d’accueillir une trentaine d’enfants de 6 à 12 ans les mercredis et durant les vacances scolaires. Rapidement, en plus des cinq animateurs et des deux directeurs ...
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Gazette des Communes
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