Ceux qui attendaient un changement de cap ou un coup d’accélérateur sur la transition écologique à la sortie du Grand débat national en seront pour leurs frais. Le 25 avril, Emmanuel Macron n’a annoncé aucune véritable mesure nouvelle. Alors que ce sujet était l’un des 4 piliers de cette grande consultation nationale, et alors que des milliers sinon des millions de contributions ont été déposés pour faire évoluer la situation, le Président de la République s’est borné à annoncer « un changement de méthode ».
Sans doute échaudé par la vive réaction de la population face à la hausse de la taxe carbone, qui a été l’étincelle enflammant le mouvement des gilets jaunes, il a donc préféré mettre ce dossier entre les mains des citoyens. C’est une nouvelle confirmation d’absence d’une politique globale, qui intègre la question écologique et cherche à accompagner la population dans cette transition avec un volet social. C’est ce qu’avait pourtant bien compris Nicolas Hulot, qui tenait à cette appellation de « ministère de la Transition écologique et solidaire » (MTES), mais qui n’a jamais vraiment été écouté par le chef de l’Etat et le Premier ministre.
Pour le gouvernement, il sera ainsi plus facile de pousser des mesures qui auront été
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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