La commission des lois de l’Assemblée nationale a entamé, jeudi 2 mai, l’examen du projet de loi de transformation de la fonction publique. Seize articles ont été passés en revue. Les questions de dialogue social, de droit à la déconnexion – les amendements ont été retirés et la rapporteure a indiqué que la majorité « allait [y] travailler » avant la séance publique – et de contractualisation puis de déontologie ont donné lieu à de longs échanges de vues.
Dialogue social
En termes de dialogue social, la rapporteure, Emilie Chalas, a fait adopter deux amendements (874, 875) incluant dans le champ d’intervention des comités sociaux au sein des trois versants de la fonction publique, d’une part les enjeux relatifs à l’égalité professionnelle et à la lutte contre les discriminations, d’autre part les dispositifs de régulation des outils numériques et du télétravail.
Une modification de la loi statutaire du 26 janvier 1984 est proposée, d’une part pour mettre en place une commission consultative paritaire (CCP) unique par collectivité ou établissement public, compétente à l’égard des agents contractuels sans distinction de catégorie (amdt 876), d’autre part pour préciser la procédure applicable pour que le dialogue social se poursuive en cas de fusion de collectivités ou d’établissements publics (amdt 860).
Le DG contractuel dans le collimateur
La contractualisation au sein des collectivités territoriales a occupé une large place dans les débats. La rapporteure a fait adopter trois amendements relatifs aux directeurs généraux :
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Gazette des Communes
Références
- projet de loi de transformation de la fonction publique, Assemblée nationale
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