Dans son allocution prévue jeudi 25 avril en fin de journée, le président de la République devrait revenir sur le projet de supprimer l’École nationale d'administration (ENA) et "plusieurs autres structures" de formation. Les anciens de l'Institut national des études territoriales (Inet) prennent les devants, défendent le modèle de ce dernier et font part de leurs préconisations.
L’Institut national de la fonction publique territoriale (Inet), le cousin de l’École nationale d’administration (ENA) pour les cadres des collectivités, serait-il sur la sellette ? « Nous changerons la formation, la sélection, les carrières en supprimant l’ENA et plusieurs autres structures » : cette déclaration avortée [1] du président de la République a en tout cas semé le trouble dans le versant territorial.
Peu de territoriaux interrogés par la Gazette des communes croient à une suppression pure et simple, tant de l’ENA que de l’Inet. Mais plutôt à un projet de
CHIFFRES CLES
Selon une enquête anonyme réalisée par l'IFOP de 2009 à 2015,
96 % des employeurs des élèves administrateurs territoriaux avaient une image positive de l’Inet et de sa formation.
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