Près de 400 pompiers ont été mobilisés le 15 avril pour sauver Notre-Dame de Paris, théâtre d’un vaste incendie. Quelles étaient les forces en présence côté territoriaux ?
Les agents territoriaux ont été massivement mobilisés aux côtés de leurs collègues militaires. Au plus fort de l’incendie, on a comptabilisé 374 sapeurs-pompiers : 152 agents de la fonction publique territoriale et 222 militaires.
Les pompiers de la grande couronne (Val d’Oise, Essonne, Yvelines) mais aussi ceux de l’Oise, de l’Eure et de Seine-Maritime, sont intervenus tout au long de la soirée et de la nuit. Les Groupes de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) de l’Essonne et de Seine-et-Marne ont également été sollicités. On a aussi fait appel aux sapeurs-pompiers volontaires : il y a parmi eux de nombreux pompiers territoriaux qui travaillent dans un Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) et qui sont, par ailleurs, pompiers volontaires dans leur commune d’habitation.
Côté matériel, les militaires ont engagé 38 engins, et les territoriaux, 30 véhicules.
Quelles ont été les principales difficultés ?
Elles sont en premier lieu liées à l’étroitesse des accès et à la hauteur du bâtiment. Notre-Dame de Paris culmine à 69 mètres au niveau des tours, et à 93 mètres en haut de la flèche. Les pompiers ont dû lutter par les extérieurs grâce à des moyens hydrauliques particuliers très puissants. Grimper dans les tours via les escaliers, avec leur harnachement et leurs tuyaux…Cette opération a demandé des efforts surhumains.
A l’intérieur, l’intervention était très périlleuse. Les pompiers devaient faire très attention aux
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 30 jours
J’en profiteThèmes abordés