Quel bilan tirer du plan gouvernemental de prévention de la radicalisation ? Un an à peine après sa présentation officielle et quatre mois jour pour jour après l’attaque qui a tué 5 personnes sur le marché de Noël à Strasbourg, le Premier ministre, Edouard Philippe a embarqué une partie de son gouvernement dans la capitale alsacienne pour énumérer les bons résultats et montrer que la « détermination, du gouvernement, celle des élus locaux, celle de notre nation toute entière, n’a pas faibli ».
Et de citer par exemple la fermeture de 4 écoles hors-contrat, 7 lieux salafistes, 8 établissements culturels et associatifs et 89 débits de boisson. Ou encore la mise sur pied d’unités laïcité dans chaque académie de l’Education nationale et la création d’équipes pluridisciplinaires pour évaluer la radicalisation dans les prisons.
Comme annoncé la veille par Matignon, ce déplacement gouvernemental consacré à la radicalisation a surtout donné l’occasion au Premier ministre de relancer la politique de prévention de la délinquance. Ce « que montre l’attaque de Strasbourg, c’est qu’il peut exister un continuum entre la délinquance, la radicalisation et évidemment le terrorisme » a justifié le Premier ministre, évoquant « la porosité qui peut conduire de l’un à l’autre », en faisant directement allusion au profil de délinquant récidiviste de l’auteur de la tuerie de Noël.
« J’ai donc voulu que nous nous dotions d’une nouvelle stratégie de prévention de la délinquance ...
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