« Les campagnes ont été les premières touchées, mais elles ne sont pas les seules frappées, les villes aussi » a rappelé, s’il en était besoin, Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse, lors d’un colloque sur la désertification médicale organisé le 10 avril par l’Association des petites villes de France (APVF), Villes de France qu’il vice-préside, et la Mutuelle nationale des territoires. « Le pire est à venir » ; cette phrase a ponctué les interventions à la tribune.
Territoires prioritaires de santé
Pour la première fois, l’APVF et Villes de France ont formulé sept propositions communes avant l’examen par les sénateurs du projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé adopté le 26 mars par les députés :
- Non-conventionnement par la Sécurité sociale des praticiens dans les zones « en sur-numéraire » à partir d’un seuil à fixer ;
- Création de « Territoires prioritaires de santé » à l’image des «quartiers prioritaires » de la politique de la ville ;
- Développement de la mutualisation des praticiens hospitaliers dans les bassins de vie ;
- Augmentation des formations de maîtres de stage dans les zones sous-denses afin de s’assurer que davantage d’étudiants en médecine puissent effectuer des stages dans ces territoires ;
- Expérimentation du concept de
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