C’est face à un hémicycle clairsemé que les députés ont mené, aux alentours de 21h30 le 3 avril, le quatrième grand débat relatif à l’organisation de l’Etat et des services publics.
Le constat est unanime quels que soient les groupes politiques : lors des débats organisés sur les territoires, le besoin de services publics est largement remonté, et d’un service public plus humain, qui ne se limite pas à des services publics dématérialisés.
La députée du Tarn-et-Garonne (Libertés et territoires) Sylvia Pinel fait le constat « d’une action publique dans les territoires sclérosée par la verticalité d’un pouvoir qui ne s’exprime qu’au travers d’une concentration excessive. Le résultat de cette organisation centralisée, de ce jacobinisme ambiant, c’est l’impossibilité pour les territoires de déployer tout leur potentiel ».
Pour Jacques Maire, député des Hauts-de-Seine (LREM), « les Français trouvent aussi qu’ils paient très cher leurs services publics et ont un fort niveau d’attente. Ils sont déçus par le recul des services publics dans les territoires fragiles ; ils sont traumatisés par la politique du rabot menée depuis des années ».
Rapprocher l’administration du terrain
Certains sont allés du delà du constat, partagé par tous. Pierre Morel-A- L’Huissier, député de la Lozère (UDI), propose : « Il faut que l’administration d’État soit à l’écoute des territoires, et, pour cela, intègre les maisons de services au public (MASAP). Il faut que l’ingénierie de l’État puisse
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