Entre la suppression de la taxe d’habitation – dont on ignore encore quels seront les mécanismes de compensation – et la contractualisation financière pour contenir la hausse de leurs dépenses de fonctionnement, les collectivités locales vivent dans une forme d’insécurité financière. A un an des élections municipales, quelles sont les marges de manœuvre, pour les candidats qui voudront défendre un projet ? La question se pose avec acuité.
Les questions de gestion, de performance et d’efficience risquent de prendre le pas sur le projet politique si nous n’y prenons pas garde, relève Luc-Alain Vervisch, directeur des études de La Banque postale, invité à la 13e journée des finances locales organisée le 29 mars par l’Université de Bourgogne (1).
Renoncer à des choix
C’est un vrai risque dont Dijon Métropole se fait d’ailleurs le témoin. Des décisions politiques ont été prises avant des réformes « brutales » et « sans dialogue de gestion », souligne Lucile Royet-Ecoffet, directrice générale adjointe aux ressources à la métropole et à la ville de Dijon.
La contractualisation avec l’Etat, aujourd’hui, impose à la collectivité de savoir s’il faut « renoncer à une partie de ces choix » pourtant « construits dans le temps » autour de
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Gazette des Communes, Club Finances
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