Réponse du ministère de la culture : Le ministère de la culture met en œuvre une politique dédiée à la création très volontariste, notamment par le truchement des aides à l’écriture musicale ou les aides aux résidences. Par exemple, le ministère de la culture propose un dispositif qui consiste à associer, pendant deux saisons, un compositeur de musique contemporaine ou de jazz et un lieu de spectacles. En 2018, 11 lieux pluridisciplinaires ont été soutenus dans ce cadre.
Par ailleurs, le ministère de la culture a confié la gestion d’un programme de résidences des musiques actuelles au Centre national de la chanson, des variétés et du jazz, avec une dotation de 400 000 €. Ce programme est destiné à financer la création de projets musiques actuelles réunissant un artiste, un lieu et un producteur. Une quarantaine de projets sont soutenus dans ce cadre chaque année. L’État soutient également un réseau de 87 scènes de musiques actuelles, dédiées à l’ensemble du champ des musiques actuelles, et dont une des missions principales est d’accompagner les artistes dans leurs démarches de création et en particulier les nouveaux talents.
Concernant les interprètes et les artistes, des aides, ouvertes à toutes les esthétiques, destinées aux ensembles sont attribuées par les directions régionales des affaires culturelles en fonction des projets et au plus près des territoires. Ces aides ont concerné environ 350 équipes pour un montant de 16 300 000 euros en 2018.
S’agissant de la rémunération des artistes, les employeurs et en particulier occasionnels, peuvent parfois être découragés par une complexité des démarches. Des dispositifs de simplification ont été mis en place, comme le Guichet Unique du Spectacle Occasionnel (GUSO), afin de permettre la rémunération des artistes et éviter de multiplier les déclarations. Le groupement d’intérêt public (GIP) Café culture facilite aussi les démarches administratives et apporte une aide financière conséquente par le financement des collectivités adhérentes au GIP et de l’État.