Le torchon brûlait depuis longtemps entre la SNCF et le conseil régional de Provence – Alpes – Côte d’Azur. Rien d’étonnant donc à voir son président, Renaud Muselier (LR), lancer la première procédure d’appel d’offres européen pour l’exploitation de plusieurs lignes ferroviaires régionales. Six lots sont proposés à la concurrence, dont deux ont « particulièrement retenu l’intérêt conjoint des opérateurs et de la région, en raison des perspectives d’amélioration de la qualité du service », indique Renaud Muselier.
Le premier lot concerne la liaison entre Marseille, Toulon et Nice, qui consiste en 17 trains quotidiens transportant 7 500 usagers, soit le quart des déplacements en TER de la région. L’ambition est d’augmenter la fréquence des trains, de renouveler les rames vieillissantes et de proposer des services à bord. La mise en circulation est prévue pour décembre 2022.
« Services azuréens »
Le second porte sur les « services azuréens », un ensemble de lignes reliant des pôles des Alpes-Maritimes et du Var jusqu’à la frontière italienne. Il s’agit de 50 000 usagers quotidiens pour une entrée en service prévue en 2024, après la construction, « à moindre coût » par l’opérateur sélectionné, d’un nouveau centre de maintenance à Nice. Le budget de fonctionnement de chaque ligne s’élève à environ 100 millions d’euros.
Dès 2015, Christian Estrosi, alors président de la région, déplorait la qualité du service et le coût des TER. Prenant sa suite en 2017, Renaud Muselier a pointé « 20 % de trains en retard, 10 %
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