La France, principal bénéficiaire du plan Juncker :
La Banque européenne d’investissement a récemment présenté les opérations qu’elle a menées en France en 2018. Après deux années de baisse d’activité due aux incertitudes du Brexit, elle table sur une reprise en 2019, et met en avant la diversification de ses opérations.
La France est, en 2018, le 3e bénéficiaire des financements de la Banque européenne d’investissement. Elle a ainsi reçu 7,2 milliards d’euros pour financer près de 100 projets dans des secteurs aussi divers que la santé, la transition énergétique ou la sécurité, derrière l’Espagne et l’Italie (8,5 milliards d’euros chacune). Plus d’1 milliard d’euros ont été octroyés par le Fonds européen d’investissement, filiale de la BEI spécialisée dans le financement des petites et moyennes entreprises et des entreprises de taille intermédiaire.
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Le projet de loi relatif aux compétences de la Collectivité européenne d’Alsace :
Pour donner suite à la demande conjointe des conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, les deux départements seront regroupés sous le nom de Collectivité européenne d’Alsace au 1er janvier 2021.
Conformément aux engagements pris dans la déclaration commune en faveur de la création de la Collectivité européenne d’Alsace, signée à Matignon le 29 octobre 2018, la future collectivité, au sein de la région Grand Est, exercera les compétences des départements, mais bénéficiera également de compétences spécifiques, de nature à répondre aux caractéristiques de l’Alsace. Ces nouvelles attributions préfigurent ainsi le principe de différenciation des compétences des collectivités territoriales qui a été proposé par le Gouvernement dans le cadre de la révision constitutionnelle.
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Le déclin de la biodiversité compromet notre capacité à nourrir une population mondiale en croissance constante :
Selon un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, une fois perdue, la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture (c’est-à-dire toutes les espèces qui sous-tendent nos systèmes alimentaires et soutiennent les personnes qui cultivent et/ou produisent notre nourriture) ne peut plus être récupérée. La perte de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture compromet sérieusement notre capacité à alimenter et à nourrir une population mondiale en croissance constante. Cela réduit notre efficacité face aux défis croissants du changement climatique et limite notre capacité à cultiver sans nuire à l’environnement.
Moins de biodiversité signifie que les plantes et les animaux sont plus vulnérables aux parasites et aux maladies. En plus de notre dépendance à l’égard d’un nombre décroissant d’espèces pour nous nourrir, la perte croissante de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture met en péril notre sécurité alimentaire déjà fragile.
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Questions d'actu 2019 : mise à jour de vos connaissances
Sommaire du dossier
- Questions d’actu de novembre 2019 : Parlement – budget – santé
- Questions d’actu d’octobre 2019 : Brexit – Cnil – PAC
- Questions d’actu septembre 2019 : Education – numérique – finances
- Questions d’actu août 2019 : G7 – loi de transformation de la fonction publique – Constitution
- Questions d’actu juillet 2019 : présidence européenne – climat – retraites
- Questions d’actu juin 2019 : SNU – écologie – réforme ferroviaire
- Questions d’actu mai 2019 : Elections européennes – biodiversité
- Questions d’actu avril 2019 : Brexit, nouveau report – Grand débat national
- Questions d’actu mars 2019 : Sécurité sociale – femmes dans les Parlements – fonction publique
- Questions d’actu février 2019 : plan Juncker – Collectivité européenne d’Alsace – biodiversité
- Questions d’actu janvier 2019 : Grand débat – Brexit – dette publique