Il y a d’abord eu la demande de contreparties aux aides sociales du Premier ministre, puis les propos d’Emmanuel Macron devant les présidents des conseils départementaux sur le besoin d’une politique sociale identique sur le territoire. Alors que la contractualisation avec les territoires vient d’être lancée dans le cadre de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, l’avenir de l’action sociale semble flou pour le gouvernement, mettant les départements dans l’incertitude.
« Contreparties »
« Il n’est pas scandaleux, je le dis comme je le pense, de poser la question des droits et des devoirs. […] Lorsque l’Etat crée des systèmes de solidarité ou d’accompagnement ou d’encouragement, la logique de droits et de devoirs est impérative », a déclaré Edouard Philippe devant les députés le 19 février. Il répétait alors des propos tenus quelques jours plus tôt devant des patrons bretons.
Première aide sociale dans le collimateur du Premier ministre ? Le RSA. Problème : la contrepartie existe déjà ! Chaque bénéficiaire de ce minima social doit en effet signer un contrat d’engagement réciproque (CER) dans lequel il accepte un parcours d’insertion, c’est-à-dire le plus souvent une recherche d’emploi.
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 30 jours
J’en profiteThèmes abordés