Depuis la fin novembre 2018, le SNSP et la Sorbonne Nouvelle associent chercheurs, professionnels et étudiants pour réfléchir à l’évolution et aux conditions d’exercice des métiers du spectacle vivant. Après un premier séminaire dédié à la programmation culturelle par les directeurs d’équipements, le séminaire du 19 février, qui s’est tenu au théâtre de l’Étoile du Nord, était lui dédié aux modes d’élaboration d’une action culturelle pratiquée par les équipes artistiques et les directeurs de scènes publiques.
“Comment le territoire entre en interférence avec ce duo”, s’interroge d’entrée de jeu la doctorante en sociologie de la culture, Elise Chièze-Wattinne, à partir d’entretiens conduits avec des étudiants auprès d’artistes en résidence et de directeurs de théâtres municipaux.
Au fur et à mesure de la multiplication de résidences d’artistes promues par la décentralisation culturelle, leurs enjeux se sont diversifiés, mais elles répondent à la même problématique : comment garantir la “compatibilité entre un intérêt territorial et la vocation universaliste de la culture”?
Tour à tour, les appels à résidence promettent de nouer une relation plus directe entre les habitants et les équipements voisins. Si cette dimension citoyenne est bien acceptée par
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec les dossiers
- Culture : quand élus et professions culturelles se marchent sur les pieds
- Politiques culturelles : les mutations économiques ont commencé
Thèmes abordés