Selon le deuxième baromètre de la santé des fonctionnaires, réalisé en 2017 par l’Union des mutuelles de la fonction publique MFP Services (1), 39 % des agents sondés jugent que leur travail a un impact sur leur santé. Cela se traduit par du stress pour 94 % d’entre eux. Fin 2017, on apprenait également dans une étude au long cours menée par le cabinet de conseil Stimulus (2), spécialiste en santé psychologique au travail, que 24 % des salariés français étaient dans un « état d’hyperstress » mettant en danger leur santé. Plus de la moitié (52 %) présentait un niveau élevé d’anxiété. Alors, certes, un cours de yoga ou une séance de sophrologie ne remplaceront jamais un management bienveillant et de bonnes conditions de travail. Pour autant, dans les collectivités où elles sont proposées, ces activités sont plébiscitées par les agents.
Décompression
« La mise en place des prestations liées au bien-être nous a fait augmenter le nombre de nos adhérents de près de 25 %. On le sent, il y a un besoin de décompression », rapporte Marc Jokiel, président de l’association du personnel de Bordeaux et Bordeaux métropole (28 communes, 6 000 agents, 783 081 hab.). Trois créneaux sont proposés (le matin, entre midi et deux heures, et le soir) dans les locaux de la cité municipale et de l’hôtel de la métropole pour des séances d’ostéopathie, d’amma assis, de yoga, de sophrologie, de méditation, de qi gong et de wa-jutsu (3).
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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