La fracture entre les métropoles et la France périphérique est-elle un mythe ? A rebours de Christophe Guilluy, le géographe Jacques Lévy le clame dans un entretien fracassant dans La Gazette. Mais selon le baromètre des territoires commandité par Ipsos à Villes de France juste avant la crise des gilets jaunes et dévoilé ce 13 février 2019, il y a bel et bien une cassure. 80 % des Français interrogés jugent que ce sont les grandes métropoles régionales et Paris qui profitent le plus de la politique gouvernementale.
Positive attitude dans les centres urbains
Un score soviétique, au regard des pourcentages accordés aux villes moyennes (5 %) et aux zones rurales (3 %). Cette France-là dénonce un déménagement du territoire. Pour 42 % des habitants des villes moyennes, le service public s’est détérioré, contre seulement 17 % qui discernent une amélioration. 86 % d’entre eux considèrent même que leur centre-ville est « en train de mourir ».
A contrario, les habitants des métropoles se montrent nettement plus optimistes. Ils se montrent ainsi plus satisfaits de leur service public local que les autres Français dans de multiples domaines, de l’accès au numérique, à la santé en passant par les transports et l’enseignement supérieur.
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