L’effondrement en novembre 2018 de trois immeubles à Marseille a exposé au grand jour la vétusté de certains bâtiments et pointé du doigt la responsabilité des communes, Marseille étant accusée de n’avoir pas pris l’ampleur du phénomène. Face à cette dégradation de l’habitat, les collectivités cherchent aujourd’hui à renforcer leur service « hygiène ».
La ville d’Aubervilliers, à la pointe du combat depuis plus de quinze ans, emploie cinq inspecteurs « hygiène » qui traquent sans relâche les logements indignes et les marchands de sommeil. « Notre service s’y consacre entièrement et travaille en collaboration avec le parquet de Bobigny et les policiers spécialisés de la cellule « habitat indigne » de Bobigny », indique Catherine Peyr, directrice du service ...
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Gazette des Communes
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