Les Assises de l’eau, que le président de la République avait appelées de ses vœux lors du Congrès des maires de 2017, a connu une première phase qui s’est clôturée le 29 août 2018. A cette occasion, le Premier ministre, qui avait pointé du doigt le « gaspillage invisible » de l’eau dû à la vétusté des réseaux, aux fuites et au sous-investissement souvent avéré des infrastructures, avait annoncé des premiers axes de travail que sont la gestion patrimoniale des réseaux d’eau potable et d’assainissement, le recentrage des actions des six agences de l’eau autour de la solidarité territoriale notamment vis-à-vis des territoires ruraux, l’adaptation au changement climatique et la préservation de la biodiversité, ou encore l’expérimentation d’une tarification sociale.
Une seconde phase des assises de l’eau a débuté le 9 novembre 2018 et a débouché sur l’adoption par les six agences de l’eau du 11ème programme 2019-2024. Si la modernisation des systèmes d’assainissement des villes et le traitement des principaux rejets industriels ont permis en 25 ans de diviser par
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