En septembre dernier, la publication du rapport sur le continuum de sécurité des députés (LREM) Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot a fait l’effet d’une bombe sur les élus locaux. Pomme de discorde entre les parlementaires et les maires : la suppression souhaitée des instances de partenariat de prévention de la délinquance au profit d’un « conseil local unique » dont le pilotage serait confié à l’État.
Les auteurs du rapport veulent en effet s’attaquer au mille-feuille des instances locales de concertation et développer «la réflexion au niveau des bassins de vie en redonnant la main au cadre de la police et de la gendarmerie, et non au préfet, afin qu’il organise la sécurité en s’entourant des policiers municipaux, des élus locaux, des acteurs du bassin de vie».
Inquiétude
Dénonçant un « pêle-mêle sécuritaire qui ne distinguerait plus les sécurités nationale ou locale, publique ou privée », l’Association des maires de France a immédiatement réagi en affirmant qu’elle ne pouvait pas « souscrire à ce dispositif de sécurité globale ».
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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