[Côtes-d’Armor 599 000 hab.] «La politique du guichet, c’est terminé ! » prévenait, dans la presse locale, Thierry Simelière, vice-président du conseil départemental des Côtes-d’Armor, chargé de la culture. Après la réduction du budget de la culture (2,8 millions d’euros entre 2015 et 2016), l’avertissement aurait fait frémir les acteurs culturels du territoire si n’avaient pas eu lieu, en 2017, les « états généraux des politiques culturelles » engagés avec les huit intercos des Côtes-d’Armor. Dans ce département, une réforme drastique de la carte intercommunale a réduit le nombre d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de 30 à huit.
Début 2017, le département rencontre l’exécutif et les maires de chaque EPCI autour d’une feuille de route répertoriant sur une carte ses interventions financières au titre de la culture. « Il s’agissait de créer les conditions d’un travail partenarial avec les collectivités, précise Olivier Quéro, directeur de la citoyenneté au conseil départemental. Nous nous sommes donné du temps pour prendre la température et tester la volonté de coopération. »
A partir de juillet 2017, lors d’une plénière avec tous les participants aux rencontres territoriales, « les craintes sur les financements du département s’estompent, » selon Arnaud Vigneron, chef du service de la culture du département. « Les intercos ont pris conscience qu’il y avait des projets à écrire sur la culture, complète Olivier Quéro. Le vice-président nous a demandé de travailler sur la manière d’aboutir à un projet culturel partagé, sachant que le département ne peut se positionner en donneur d’ordres. »
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