Être la police qui fait respecter les « règles du quotidien ». Telle est l’ambition de la future police municipale annoncée par Anne Hidalgo le 25 janvier à l’occasion de la présentation de l’audit sur la sécurité à Paris réalisé par le cabinet Eurogroup Consulting entre septembre 2018 et janvier 2019, que la Gazette a pu consulter.
Un projet auquel la première magistrate de la capitale s’était pourtant longtemps opposée. Mais à 14 mois des élections municipales et alors que les conseillers de Paris issus de l’opposition veulent faire de la sécurité une priorité, cette annonce a d’ores et déjà un petit air de campagne…
Le contexte institutionnel s’y prête. Deux ans et demi après la création de la DPSP (Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection) censée être « la brigade anti-incivilités » et deux ans après la loi sur le statut de Paris, de février 2017, confiant de nouveaux pouvoirs de police à la mairie, cette dernière souhaite désormais aller plus loin. Elle vient d’ailleurs de confier cette DPSP à une figure de la police nationale, l’ex-commissaire divisionnaire Michel Felkay, en remplacement d’un autre policier, Matthieu Clouzeau
Trois missions prioritaires
L’objectif est de « toiletter les dispositions existantes et de faire preuve de créativité juridique, en respectant deux lignes rouges : préserver le statut de Paris et le statut des personnels des administrations parisiennes ».
La nouvelle force de sécurité qui doit être créée devra donc remplir trois missions :
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