[Le Havre (Seine-Maritime) 172 400 hab.] En lançant « Un été au Havre 2017 », la manifestation commémorant le 500e anniversaire de la création de la ville, les élus voulaient en renforcer l’attractivité et la notoriété. Un objectif ambitieux, qui nécessitait 20 millions d’euros. Pour en financer une partie, mais aussi associer tous les acteurs du tissu économique à cette initiative, ils décidèrent de recourir au mécénat.
« A l’origine, il ne devait y avoir qu’une seule édition. Nous avons donc choisi un groupement d’intérêt public (1) car cette structure était éligible au mécénat, contrairement à une forme associative », explique son directeur, Thomas Malgras. Une autre entité juridique aurait peut-être été retenue s’il avait été prévu que la manifestation deviendrait pérenne.
Cependant, le mécénat n’arrive pas d’un coup de baguette magique : décréter qu’on va y recourir ne suffit pas à faire affluer les dons. « Le projet doit déjà être doté d’appuis politiques étayés par un budget important. Car, le mécénat ne se substitue pas au financement des collectivités, ce n’est qu’un apport complémentaire. Même en travaillant beaucoup, il est très difficile de financer plus d’un tiers ou un quart d’un projet », prévient Thomas Malgras. Pour les 500 ans, le GIP a réussi à collecter, sur trois ans, 2,5 millions de mécénats techniques et 2,5 millions de mécénats financiers, soit un quart du budget global. Pour l’édition 2018, les 800 000 euros de dons ont, là encore, représenté 25 % du budget.
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Gazette des Communes, Club Finances
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