Alors que les départs vers la zone du Levant (Irak et Syrie) sont aujourd’hui presque taris, le gouvernement a décidé de changer de focale, pour endiguer un danger aujourd’hui identifié comme émanant du cœur de nos territoires. Ainsi, dans le plan gouvernemental de lutte contre la radicalisation présenté en février 2018, deux nouvelles priorités apparaissaient clairement : remettre les collectivités au cœur du système et, surtout, travailler sur la question de l’école.
« Tous les territoires sont concernés, il serait aujourd’hui illusoire de croire le contraire », affirme Agnès Le Brun, maire de Morlaix (Finistère) et par ailleurs porte-parole et vice-présidente de l’AMF, chargée des questions d’éducation.
A Nîmes, les premiers signaux sont apparus très tôt, dès l’année 2016, émanant de chefs d’établissement « qui se disaient inquiets », relate Thierry Léouffre, directeur de l’éducation. Une série de témoignages convergents qui ont convaincu la commune de s’engager auprès de ces établissements, d’autant que le territoire n’a pas été épargné par le phénomène de radicalisation – pour preuve, la filière dite « de Lunel ».
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