Les manifestations de lycéens, début décembre, ont freiné la présentation du service national universel (SNU). La suppression de ce dispositif, qui n’est pas encore mis en place, faisait en effet partie des revendications des adolescents. Pas question de revenir sur cette promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, répètent sur toutes les ondes Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale et de la jeunesse, et son secrétaire d’Etat Gabriel Attal. Mais les zones d’ombre s’élargissent.
Qui et quand ?
Ainsi, l’annonce des départements qui expérimenteront le service national universel dès cette année, prévue initialement mi-décembre, aura finalement lieu « dans les prochaines semaines », déclarait Gabriel Attal, le 17 décembre, au micro d’Europe 1. Impossible d’avoir plus de précisions dans son entourage.
Quant à la date de généralisation du dispositif, elle n’est plus précisée par les ministres, alors que l’année 2026, proposée dans le « Rapport relatif à la création d’un service national universel », remis en avril 2018, semblait trop lointaine au secrétaire d’Etat en novembre. Seule certitude : treize départements lanceront le dispositif en 2019, « un par région », a expliqué Gabriel Attal. Cet été, quelques centaines de jeunes âgés de 16 ans, tous volontaires, devraient donc tester la première phase de ce nouveau dispositif qui se veut, comme le service militaire à son époque, un « moment de mixité, de lien social où les jeunes se rencontrent », selon les termes du secrétaire d’Etat.
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