En 2017, 1 700 jeunes étrangers ont toqué à la porte du conseil départemental de la Loire-Atlantique. Près de la moitié ont été reconnus mineurs non accompagnés (MNA) et pris en charge comme tels par les services de la protection de l’enfance. Ils ont 16,5 ans en moyenne et représentent environ 15 % des jeunes suivis par l’aide sociale à l’enfance. Un afflux dont découle une charge financière exponentielle, passée de 600 000 euros, en 2012, à 18 millions, en 2017.
En difficulté pour trouver des solutions d’hébergement adaptées à ces mineurs, le département décide fin 2015 de faire appel à des familles volontaires. « Nous voulions les sortir des hôtels où ils sont mis à l’abri pendant la phase de recueil », relate Fabienne Padovani, vice-présidente chargée de la protection de l’enfance et ...
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Gazette des Communes
Références
« Recherche-action sur la situation des mineurs non accompagnés marocains », Alexandre Le Clève, Trajectoires, avril 2018.
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