Face aux attentes de leur personnel, de leurs locataires et des pouvoirs publics, les bailleurs sociaux s’investissent de plus en plus sur le terrain de la tranquillité résidentielle, voire de la sécurité. Longtemps taboue, la sécurité constitue désormais un champ d’action à part entière. Particulièrement touché avec ses 12 400 logements à Paris et en banlieue, Paris Habitat a mis en place « une stratégie sécurité à 360 degrés » : 100 agents assermentés, 9 conseillers sûreté, un service de sécurité interbailleurs (GPIS), 2 000 caméras de vidéoprotection…
« En 2017, nous avons répertorié 15 238 atteintes au patrimoine et 60 406 troubles de jouissance. Notre personnel subit au quotidien des agressions verbales et physiques. La sécurité, l’incivilité, le vivre ensemble sont des préoccupations majeures. Il en va de l’avenir notre parc », martèle Stéphane Dauphin, directeur général de Paris Habitat, le plus important bailleur social de la capitale.
L’enjeu de la tranquillité
Paris n’est pas seule concernée. Près de la moitié des offices HLM se sont dotés, ces dernières années, d’un référent « sécurité », à temps plein ou à temps partiel, qui diagnostique les problématiques, définit les actions à mener en interne et développe des partenariats locaux forts avec les collectivités et les forces régaliennes. Plus largement, les bailleurs intègrent désormais la donnée « sécurité » lors des projets de construction ou de rénovation de leurs parcs immobiliers, développent la résidentialisation ou multiplient les dispositifs de contrôle d’accès et la vidéoprotection.
« La tranquillité ...
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