Si la proposition des députés Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot de rendre obligatoire l’armement des policiers municipaux « sauf décision motivée du maire » fait couler beaucoup d’encre, elle s’inscrit pourtant « dans l’air du temps », constate la sociologue à l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France, Virginie Malochet.
Dans une « note rapide » publiée le 10 janvier, elle constate en effet que l’armement des polices municipales « se banalise, quelle que soit la taille des services ou l’affiliation des maires ». Et cette tendance s’inscrit dans un « processus de plus long terme » qui a commencé au début des années 1980.
Basculement vers un modèle plus interventionniste
A la fin des années 90, les agents étaient ainsi encore partagés « entre le désir d’être considérés comme des ‘vrais’ policiers, à l’égal des autres, et le souci de s’en démarquer pour faire valoir la spécificité d’une police locale centrée sur la proximité ». La question de l’armement divisait, « y compris dans leurs propres rangs ». Mais à mesure
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