Selon l’Association des ingénieurs territoriaux de France (AITF), le Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT), l’Association des dirigeants territoriaux et anciens de l’Institut national des études territoriales( ADT-Inet) et l’Association des administrateurs territoriaux de France (AATF), il serait logique et de bon ton que le futur dirigeant de l’Agence nationale des territoires soit issu de leurs rangs.
D’abord, expliquent-ils, un tel choix correspondrait à la logique présidentielle tendant au « brassage » des hauts fonctionnaires entre les différentes administrations publiques. Ensuite, « un dirigeant de terrain à la tête de l’agence contribuerait à réduire la fracture entre l’Etat et les territoires. Enfin le vivier de compétences est là : « nous comptons un grand nombre de collègues expérimentés, autant rompus au travail de proximité avec les élus locaux qu’à l’organisation et au fonctionnement de l’Etat ».
Déjà, la semaine dernière, devant les maires réunis à l’Elysée, le chef de l’Etat avait été interpellé par un élu, le maire de Vesoul, pour installer la future Agence « en dehors de Paris ». Une proposition qu’Emmanuel Macron a immédiatement approuvée.
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