L’accouchement du projet de loi d’orientation sur les mobilités (LOM) a finalement eu lieu, ce lundi 26 novembre, en conseil des ministres. La gestation aura été difficile, puisque le texte était initialement prévu pour le premier semestre 2018, mais le mouvement de grève des cheminots lié à la réforme ferroviaire a retardé sa sortie. Et alors qu’on s’approchait de la version finale de ce projet de loi, le mouvement des « gilets jaunes » est venu souffler un vent de panique sur le gouvernement.
Exit péages urbains et vignettes
Tout n’a pas été remis en question, loin de là. Mais plusieurs pistes destinées à installer de nouveaux moyens de lever des financements ont été retoquées. En premier lieu, les péages urbains, qui seraient venus toucher le plus fortement cette population des « gilets jaunes », dépendants de la voiture pour leurs déplacements et souvent excentrés des métropoles.
Certaines collectivités étaient intéressées, mais la mesure aurait été difficile à mettre en œuvre, politiquement, et les élus candidats auraient sans doute, finalement, été bien rares.
Une autre mesure a disparu de ce projet de loi :
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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