A l’occasion de ses dix ans, l’Observatoire international de la gratuité a lancé une grande campagne en faveur de la gratuité des services publics. Cette opération, menée en trois temps, a débuté, le 5 septembre avec la publication d’un livre-manifeste « Gratuité vs capitalisme : des propositions concrètes pour une nouvelle économie du bonheur » (éditions Larousse) sous la signature de son directeur, Paul Ariès. Une pétition nationale en faveur de la gratuité a suivi en octobre et l’observatoire entend clôre cette campagne par la tenue à Lyon, en janvier, du second forum national de la gratuité des services publics.
Car la gratuité des services publics, au niveau local notamment, n’a jamais autant été sous le feu des projecteurs. Au 1er septembre, c’est la communauté urbaine de Dunkerque qui rejoignait la trentaine de collectivités à s’être engagées dans la gratuité des transports publics urbains.
Paul Ariès va encore plus loin dans son ouvrage en proposant un modèle de gouvernance alternatif fondé sur la gratuité. Il entend ainsi convaincre son lecteur que la décroissance rime avec la joie de vivre, et non avec la privation et le manque, comme l’induit notre système actuel d’allocation des ressources par le marché. Des propos, certes, engagés mais qui ont le mérite d’interroger sur le sens du service public. La gratuité sera-t-elle au cœur des prochaines élections municipales ?
Pourquoi défendez-vous la gratuité des services publics ?
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés