Les équipements sportifs hésitent encore à montrer « patte verte »

Les labels et autres certifications énergétiques n’ont pas forcément la cote parmi les maîtres d’ouvrage et concepteurs d’équipements sportifs. Il existe par exemple depuis 2011, une certification NF HQE qui valorise les performances énergétiques, environnementales, de santé et de confort pour les équipements sportifs neufs ou rénovés. Mais il n’est décerné à ce jour qu’à… 30 infrastructures sur l’ensemble du territoire national ! En l’occurrence 13 centres aquatiques et 17 salles multisports.

Ce chiffre ne reflète pas pour autant un manque de sensibilisation des acteurs du sport à la démarche environnementale. « Il ne faut surtout pas opposer démarche et certification », a insisté Anne-Sophie Perissin-Fabert, directrice de l’Alliance HQE-GBC – propriétaire de la marque HQE-, lors d’une conférence organisée ce mercredi 21 novembre au 101e Salon des Maires de France, à Paris.

« Effectivement, de nombreuses collectivités s’engagent dans une démarche vertueuse pour un centre aquatique par exemple », constate Eric Querry, directeur des relations extérieures chez Certivea, un organisme qui délivre des labels. « Mais une infime minorité demande à montrer patte verte ». Autrement dit, à obtenir un label ou une certification.

Un surcoût pour avoir un tampon vert

Deux explications principales à cela : un, « la certification est réalisée par