La promesse était d'adapter la maîtrise de la hausse des dépenses aux réalités locales dans le cadre d'un contrat négocié avec le préfet. En a découlé une mise sous pression pour ces derniers et une impression de mise sous tutelle pour les élus.
L’idée partait d’un bon sentiment décentralisateur. Après le choc de la baisse des dotations de 11,5 milliards d’euros entre 2014 et 2017, le nouvel exécutif national a voulu infléchir « la courbe de hausse tendancielle des dépenses » locales de 13 milliards d’euros en laissant « aux grandes collectivités les marges de manœuvre pour décider elles-mêmes de la manière de réaliser ses économies ». La contractualisation était née, avec le préfet comme principal partenaire des maires et des présidents d’interco concernés, pour des contrats à signer avant le 30 juin 2018.
« La meilleure façon d’avancer ensemble », s’enthousiasmait alors Charles-Eric Lemaignen (LR), vice-président de l’Assemblée des communautés de France. L’association France ...
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