« Ce n’est en aucun cas l’arrêt de la téléphonie fixe, martèle le directeur des relations avec les Collectivités locales du groupe Orange, Cyril Luneau : une personne qui souhaite avoir un téléphone fixe et point final, pourra le faire ». Mais il reconnaît que l’annonce, fin octobre de l’arrêt du réseau téléphonique commuté (RTC) et le dévoilement des premières « plaques » (groupes de communes) qui laisseront tomber le cuivre en 2023 pour passer au réseau sur IP (protocole internet) ont inquiété chez les élus locaux.
« Au congrès de l’Association des départements de France (ADF), dans une table-ronde sur le numérique, le président du conseil départemental de l’Allier, (Claude) Riboulet, qui fait partie de la commission innovation, nous a dit que l’arrêt du RTC posait pas mal de questions. De notre côté, cette migration progressive était un non-sujet », souligne Cyril Luneau.
Une réalité pour 11 millions de clients
Tout d’abord, de quoi s’agit-il ? « Orange remplace progressivement la technologie RTC, déployée dans les années 70 en France, pour assurer la pérennité du service de téléphonie fixe. La technologie sur IP, devenue un standard de communication international, est déjà une réalité pour près de 11 millions de clients Orange en France. Elle
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