La colère est certes moins vivace qu’il y a trois ans lors de coupes franches opérées par les conseils départementaux dans leurs budgets. Mais une tension et une vigilance plus diffuses restent de mise et s’affichent dans les interventions qui ont ponctué les Journées nationales de la prévention spécialisée, le rendez-vous annuel du Comité national de liaison des acteurs de la prévention spécialisée (CNLAPS) qui s’est tenu à Nantes les jeudi 8 et vendredi 9 novembre devant plusieurs centaines de professionnels.
La quête de reconnaissance…
Les éducateurs de rue, comme on les dénomme, sont à ce jour au au nombre de 3.000 en France, rattachés à la protection de l’enfance, en première ligne avec les mineurs ou jeunes majeurs en difficulté. “La reconnaissance de la prévention spécialisée ne tombe pas du ciel. On continue de faire reconnaître aux pouvoirs publics la pertinence de nos actions”, affirme Anne-Marie Fauvet, présidente du CNLAPS, en ouverture de ces journées.
“Il y a une dynamique d’invisibilisation des travailleurs sociaux”, souligne Myriam Nael, adjointe à la maire de Nantes en charge de l’éducation, de la réussite éducative et de la politique de la ville. “Parfois, des ...
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