En juin dernier, élus et techniciens des Scot, d’un côté, représentants de l’urbanisme commercial et des enseignes, de l’autre, se sont en quelque sorte tapé dans la main… A l’occasion des 13es rencontres nationales des Scot, à Amiens, leur engagement a pris la forme d’une charte de confiance. L’objectif : « Entamer un dialogue soutenu et permanent avec l’ensemble des acteurs », comme l’a souligné Michel Heinrich, président de la Fédéscot. « Nous ne les imaginions d’ailleurs pas si nombreux », précisait-il en considérant les représentants des grandes foncières immobilières, des enseignes, des associations de commerçants, etc.
A vrai dire, ces deux mondes se connaissent assez mal. « Nous ne sommes pas très à l’aise avec ce sujet », concède Michel Heinrich. Le rapprochement s’est déroulé sous l’impulsion des élus des Scot. « Il nous faut nous emparer de ce thème, car le Scot est l’un des outils qui permettent d’observer les impacts territoriaux du commerce et ses évolutions », poursuit le maire d’Epinal (Vosges). Il fait aussi référence au contexte. « Nous arrivons à un moment clé à propos des démarches de revitalisation des villes moyennes. Sans compter que le commerce fait face à de nombreuses mutations en lien avec l’e-commerce, l’omnicanalité, l’évolution des comportements d’achat, etc. Tous ces facteurs auront des conséquences sur l’aménagement de nos territoires. »
Des stocks aux flux
En France, la question de l’urbanisme commercial a longtemps été appréhendée « en termes de stocks et de surfaces à réserver, explique Pascal Madry, directeur de l’Institut pour la ville et ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés