Par Morgane Pellennec
Qu’ils soient placés – en famille d’accueil ou en foyers – ou suivis par des professionnels au sein de leur famille, les jeunes de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) risquent d’être parmi les plus grandes victimes de ce confinement. Dans les foyers, les encadrants, en sous-effectif, doivent désormais gérer 24 heures sur 24 des enfants qui risquent d’être plus nombreux, en raison de placements temporaires notamment.
Suite à une ordonnance prise le 25 mars dans le cadre de l’urgence sanitaire, ces établissements pourront en plus atteindre un taux d’occupation de 120 %. « Ces foyers risquent d’être de véritables poudrières », craint Anaïs Vrain, juge des enfants à Nanterre, et membre du Syndicat de la magistrature.
Les veilles téléphoniques ne suffiront pas
Les ...
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