« Nous essayons de trouver des solutions pour poursuivre notre mission sociale, déclare Fabien de Castilla, nouveau directeur général d’Ares Insertion. La crise épidémique nous a touchés de plein fouet. C’est un choc social et un choc économique pour les structures d’insertion comme la nôtre. Seulement 30 % de nos activités sont maintenues, liées au tri des déchets, à la logistique et à la fabrication de kits d’hygiène ; nous avons mis en place des horaires décalés et des tenues de protection pour nos salariés. »
En tout, 70 % des effectifs d’Ares ont dû passer en chômage partiel, ce qui signifie que seulement une centaine sur les 1 000 salariés d’Ares continuent d’aller au travail. « Ce qui est compliqué pour une EI dans cette période, c’est que le travail est le cœur de notre démarche ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 30 jours
J’en profiteCet article fait partie du Dossier
Coronavirus : les professionnels du médico-social répondent présents
Sommaire du dossier
- Les travailleurs sociaux face à la peur de la contamination
- Les professionnels de la petite enfance font face au confinement
- Malgré le confinement, le soutien à la parentalité cherche à garder le lien
- Covid-19 : la communication tardive du Gouvernement en direction du secteur social et médico-social
- Coronavirus : l’ESS craint pour ses missions sociales
- Stop aux féminicides : pendant le confinement, la lutte continue
- Confinement : le logement a rarement autant été une question de vie ou de mort
- Confinement : les associations se mobilisent pour maintenir la distribution de l’aide alimentaire, avec difficulté
- Coronavirus : priorité au maintien à domicile pour le handicap
Thèmes abordés