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Réforme territoriale

Métropoles : les départements ne veulent pas être des collectivités de second rang

Publié le 18/10/2018 • Par Pascale Tessier • dans : France

Bordeaux, © Marco Ciannarel via AdobeStock
Bordeaux, © Marco Ciannarel via AdobeStock D.R.
Les départements refusent une métropolisation forcée sur le modèle lyonnais, et sans avoir été concertés. Ils comptent sur la nomination de deux ministres issus des territoires pour se faire entendre.

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« Non à la métropolisation des départements sur le modèle lyonnais, et non à tout projet omettant d’inviter les élus concernés à la table des discussions ! » : le double mot d’ordre a été le fil rouge de la matinée parisienne de l’Assemblée des Départements de France (ADF), consacrée, ce 17 octobre 2018 à Paris, aux nouveaux enjeux de la relation départements-Métropoles pour la décentralisation.

Bien qu’une métropole puisse être « un atout important pour le rayonnement du pays, l’équilibre du territoire est essentiel ». C’est Gérard Larcher (LR) qui le dit et les présidents des conseils départementaux le répètent à l’envi. Notamment, ceux des Alpes-Maritimes, de Gironde, de Haute-Garonne, de  Loire-Atlantique et du Nord, pour lesquels le gouvernement a préparé une feuille de route vers la métropolisation.

Mais pour eux, comme pour le président du Sénat ou celui de l’ADF, Dominique Bussereau (DVD), l’histoire ne peut s’écrire qu’à partir du terrain. Et, surtout, sans prendre Lyon comme un modèle « mais comme un exemple », martèlent-ils en chœur. « Il a sûrement des qualités mais il a aussi des défauts », affirme Gérard Larcher.

Et si le fond pèche, la forme ne suscite pas plus d’enthousiasme. Là encore, les élus critiquent les réunions tenues à Matignon en leur absence. « Cela donne le sentiment d’être traités différemment, en catimini, pour imposer le projet à l’autre partie », juge l’hôte du Palais du Luxembourg. « Les départements ne sont pas une collectivité de second rang. »

Dans l’attente d’une volonté partagée

D’autant que les élus des cinq collectivités concernées font front commun. Après une demande de rendez-vous -restée sans réponse- adressée au Président Macron en septembre, ils affûtent ensemble  leurs arguments. « Il faut abandonner les mariages forcés », scande Jean-René Lecerf (DVD), président du Nord.

Ils ne sont pas opposés à une métropole par principe, mais n’en veulent pas sur le modèle lyonnais et refusent « de voir cassé ce qui marche » au bénéfice d’un futur incertain. « On ne peut pas fractionner les territoires, le périmètre administratif n’est pas le périmètre de vie », s’inquiètent en chœur, Jean-Luc Gleyze (PS) et Georges Méric (PS), présidents de la Gironde et de la Haute-Garonne. « Les conventionnements existent à volonté et ça fonctionne plutôt bien, Qu’on nous fasse confiance ! » Et la métropole « n’a pas de raison d’être si elle a les mêmes missions que le département », s’insurge le patron des Alpes-Maritimes, Charles-Ange Ginésy (LR) dont la collectivité « continue de payer à la Métropole pour les routes départementales alors que les travaux ne sont pas faits ».

Déterminés dans leur opposition à un modèle qu’ils estiment non reconductible, ils se veulent pourtant constructifs. Ils saluent la promotion de Jacqueline Gourault et Sébastien Lecornnu, « deux ministres connaissant bien nos territoires, c’est un signe pour retrouver le chemin de la confiance », estime Philippe Grosvalet (PS) de Loire-Atlantique.

L’élu se montre confiant. La métropole de Nantes et le conseil départemental se sont prononcés contre tout projet de fusion. C’est pour l’instant le seul et il pourrait le rester. C’est donc peu dire qu’ils attendent tous de voir concrétisée la nouvelle feuille de route gouvernementale labellisée « volonté partagée ».

Ile de France, rien avant 2020 ?

Pour ce qui est l’avenir de l’Ile de France, « ça ne bougera pas avant 2020 », assure Patrick Devedjian (LR), président des Hauts-de-Seine, favorable à une métropole incluant petite et grande couronne.  « Même Emmanuel Macron considère que le bon périmètre est celui de la région, il a dit au préfet de région Cadot que le projet sur la petite couronne seule était oublié. Quant à la Métropole du Grand Paris (MGP), elle n’a pas de sous ou, plutôt, elle veut bien en prendre mais pas en redonner aux territoires, ça ne peut pas marcher », tranche Patrick Devedjian.

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Commentaires

Métropoles : les départements ne veulent pas être des collectivités de second rang

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pov citoyen

19/10/2018 06h50

Le mille feuilles a de beaux jours devant lui, et les impôts locaux n’ont pas fini d’augmenter.
Au fait, ça gagne combien un Larcher ou un Bussereau? (ou plutôt, pour être plus précis compte tenu de leurs multiples rentrées d’argent non imposables et dépenses sur le dos des contribuables, combien ça nous coute?).
Qui paye leurs campagnes de lobbying pour garder leur « chères » places? (la question est plus facile, je sais).

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