Il y a près de dix ans, la loi Grenelle 2 ouvrait la possibilité aux collectivités de mettre en place un péage urbain. Mais aucun élu n’a souhaité l’expérimenter, le sujet étant trop sensible. Qu’à cela ne tienne, l’actuel gouvernement a choisi de retendre la perche aux maires des villes de plus de 100 000 habitants, en intégrant cette possibilité dans la Loi d’orientation sur les mobilités (LOM).
Dans l’avant-projet de loi rectificatif de la LOM révélé le 17 octobre par le site Contexte et dont La Gazette publie aujourd’hui le texte, la ministre des transports Elisabeth Borne prévoit bien la possibilité d’instaurer un « tarif de congestion ». Exit donc le mot péage, plus punitif, qui risquerait de provoquer une réaction épidermique chez les usagers de la route ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Thèmes abordés