SPL des Eaux du Cébron
Les exploitants historiques des barrages d’État pourraient être contraints de céder la main à de nouveaux entrants - une question qui, au-delà de l’énergie, touche à l’aménagement du territoire. Qu’elles choisissent ou non de participer au mouvement en créant des sociétés d’économie mixte, les collectivités attendent de nouvelles retombées financières de l’hydroélectricité.
Ma Gazette
Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée
Quel avenir pour les barrages ?
Le dossier traîne en longueur. Actée en 2010, repoussée en 2013, puis d’année en année, la libéralisation des barrages fait l’objet depuis février de discussions serrées entre Paris et Bruxelles. L’État possède environ 400 installations qui produisent, selon les années, 10 à 14 % de l’électricité française et il n’est pas question de l’obliger à s’en séparer. L’Union européenne demande en revanche avec insistance une remise en cause du quasi-monopole d’EDF qui gère aujourd’hui 80 % des équipements. L’ouverture à la concurrence pourrait théoriquement permettre de ...