Après des débuts laborieux et quelques couacs, la réforme du stationnement est installée dans la plupart des communes qui proposent des places payantes. Un récent recensement du Groupement des autorités responsables de transport (Gart) fait état d’au moins 551 villes qui ont délibéré pour fixer un montant de forfait de post-stationnement (FPS), qui remplace, depuis le 1er janvier, l’amende pénale au tarif national unique de 17 euros. Parmi ces communes, on trouve un bon nombre de villes de moins de 10 000 habitants, qui s’étaient pourtant montrées rétives au départ. En revanche, près de 70 communes ont renoncé à leurs places de stationnement payant au début de l’année, se soustrayant, de fait, à la réforme. Alors que 800 communes sont officiellement concernées par le stationnement payant, on peut penser que 179 communes seraient donc passées à travers les mailles du filet. Quid de ce hiatus ? « Ce chiffre a probablement été gonflé, suggère le Gart. Au fil de notre recensement, nous avons découvert un certain nombre de villes dans lesquelles le stationnement payant ne concerne que les camping-cars, et qui ne sont donc pas concernées par la réforme. »
Plusieurs contrôles par jour
Bonne nouvelle : quelques villes enregistrent déjà des progrès en matière de report vers les autres modes de déplacement que la voiture individuelle, ce qui constituait l’un des objectifs de la réforme. A Bordeaux (243 600 hab.), « la fréquentation des transports en commun a augmenté de 12 % depuis janvier », assure Nicolas Andreotti, directeur de la police ...
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