La réduction des inégalités dès la petite enfance est l’un des cinq engagements de la stratégie de lutte contre la pauvreté et constitue son deuxième budget avec 1,24 milliard d’euros qui lui sont consacrés. Parmi les mesures phares annoncées pour favoriser la mixité des publics en crèches, deux financements figuraient déjà dans la Convention d’objectif et de gestion (COG) de la Caisse nationale des allocation familiales (Cnaf) 2018-2022 : l’instauration d’un bonus « mixité sociale » pour inciter les gestionnaires d’établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) à accueillir davantage d’enfants issus de familles pauvres, et d’un bonus « territoires », pour encourager à créer des crèches dans les quartiers politique de la ville (QPV).
- Financement des crèches : place au « réalisme » budgétaire !
Flou total
« Je salue l’éclairage fort que le président de la République a donné à la petite enfance », se réjouit Elisabeth Laithier, adjointe au maire de Nancy en charge de la petite enfance, et présidente de la commission petite enfance de l’Association des maires de France (AMF). Ce qui me questionne, ce sont les moyens financiers qui vont être dégagés. Il ne faudrait pas que ce soit un recyclage de crédits existants. Auquel cas, on ne pourrait pas aller très loin, s’inquiète l’élue. Or pour l’instant, nous n’avons aucune idée de la façon dont cela va se passer. »
Ainsi, le bonus « mixité sociale » est considéré par l’AMF comme une bonne mesure. « Cela fait des années que nous le ...
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