« Mobilité résidentielle des habitants des quartiers prioritaires » : tel est le titre du rapport 2017 de l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV), que son président, Jean-François Cordet, a officiellement remis, ce jeudi 20 septembre, au ministre de la Cohésion des territoires.
Ce document, publié fin juillet, comporte pour la première fois une première partie consacrée à un seul et même thème, en l’occurrence celui de la mobilité résidentielle des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Un thème « essentiel pour qui veut appréhender et analyser l’effet réel des politiques publiques mises en oeuvre sur ces territoires », assure Jean-François Cordet dans son introduction. Objectif : analyser si ces quartiers sont des « sas » ou des « nasses ».
Des logements trop petits
Premier enseignement : on déménage autant dans les QPV que dans le reste des aires urbaines. C’est le cas en moyenne d’un habitant sur dix. Un constat permis par l’utilisation, pour la première fois, des fichiers fonciers et fiscaux de l’administration fiscale (base Fideli) et corroborés par la compilation de sept analyses statistiques nationales et ...
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